Surnnom: L'acrobate
Lieu de naissance : un village près de la côte d'Alésio
Patrie : Ascalon
Age: 23 ans
Profession: Rodeur
2° Profession: diverses et variés....envouteur( poison ), guerrier ( spamm) , moine ( trapp, fissure ), elem ( pyromane ! )
Extrait du Carnet d'expédition
1075 après l'Exode
Et j’ai couru aussi loin et aussi vite que j’ai pu, esquivant quand cela était possible toute sorte de projectiles qui étaient destinés, je le savais fort bien, à percuter ma tête. J’entendais derrière moi une voix grave qui criait. Je me retournais et l’aperçu entrain de bouger dans tous les sens en se grattant. Ces graines m’avait toujours beaucoup impressionné, leur effet était tel que les personnes étaient incapables de réagir et d’attaquer, trop gênés par les démangeaisons. Je ne choisissais pas mes cibles au hasard, les grosses brutes sans cervelles que l’on appel guerriers avait toujours été mes préférées. N’allez pas croire que je n’ai aucune estime envers cette profession, bien au contraire certains d’entre eux sont de redoutables ennemis que j‘ai appris à craindre dès tout petit. Mais bien sur la plupart ont un cerveau aussi gros que celui d’une gargouille mais ce n‘était pas le cas de Morgaï. C’était pourtant tellement prévisible… ce qui devait arriver arriva et ce gros balourd eu la peur de sa vie, il fut très vite entouré d’une vingtaine de fleurs d’iboga, plantes complètement inoffensives pour un guerrier tel que Morgaï, mais l’on a toujours peur de se que l’on ne connaît pas. J’essayais de m’imaginer toutes les questions qu’il devait se poser à cet instant précis : est-ce que ces plantes sont carnivores? Est-ce qu’elle sont toxiques? Peuvent-elle me paralyser?
Que c’était bon de rentrer au pays et de retrouver ces amis. Cela faisait presque huit mois maintenant que je n’avais pas revu la Kryte. Mais dans ce petit village situé près de l’Arche du lion où j’avais passé toute mon enfance, nous étions très vite forcés de partir à l’Arche pour pouvoir trouver une guilde et des instructeurs nous permettant d’ apprendre un métier. Dans la famille nous étions rodeurs de pères en fils, des archers au service de ceux qui gouvernaient. Mon père voulait que je devienne moi aussi « un gardien », moi j’appelais plutôt cela des mercenaires au service du pouvoir. Très tôt je décidais de quitter l’école dans laquelle mon père m’avait inscrit sans que celui-ci ne le sache. Je passais mon temps dans la bibliothèque de l’Arche, à la recherche de mon futur métier. Pendant quatre ans j’enchaînais les petits boulots à l’Arche et le soir j’étudiais l’histoire de la Kryte, cherchant les traces de mes ancêtres dans les livres. Et c’est ainsi que je fit la connaissance de Korvin, un élementaliste qui venait souvent se plonger dans les livres.
La douleur me fit revenir à la réalité, c’était au tour de Morgaï de m’accueillir au village par une belle bagarre, les plantes avaient disparu et je venais de me prendre un majestueux coup de genoux. Je n’ai jamais été très fort au corps à corps, je savais très bien comment tout cela terminerait : il me collerait la tête au sol assez longtemps pour que je garde les marques des graviers sur la joue quelques minutes puis il éclaterait de rire en me serrant dans ces bras. Et c’est exactement ce qui c’est passé… Nous devions fêter nos retrouvailles, Morgaï sortit une petite boite hexagonale et aussitôt un sourire se dessina au coin de mes lèvres. Pourquoi pas, après tout sa serait l’occasion de tester ces nouvelles teintures achetés à Kamadan. Aussi loin que peuvent remonter mes souvenirs j’avais toujours été espiègle, et c’est-ce qui me valait l’amitié de Morgaï. Malgré nos 23 ans, nous étions toujours aussi excités lorsqu’il s’agissait de colorer les moutons de monsieur Corey. Nous avons armé chacun notre sarbacane, il prit la teinture rouge, je pris celle en argent. On entendit qu’un seul souffle, le mélange fit sublime, je décidais de le noter dans mon carnet.
Nous nous sommes alors assis près de ce qui avait été autrefois notre terrain de jeux favoris : les ruines de l’ancienne citadelle. Nous avons allumé un feu au sommet. Je l’observais, j’avais toujours été l’extrême opposé de Morgaï, j’était plutôt petit et fin alors que ces muscles était visibles sous son armure, j’était plutôt calme, lui il ne tenait pas en place, il fonçait dans le tas au moindre problème, moi je prenais le temps de me concentrer et de choisir ma cible en cas de confrontation. J’esquivais facilement les cas, lui tel un rocher les prenait dans le ventre sans bouger d’un centimètre. Moi nous avions un point commun : la persévérance. Nous savions prendre le temps nécessaire pour réussir chacun de nos objectifs.
Nous sommes resté des heures à parler. Je lui racontais ma rencontre avec Korvin l’anthropologue, nos voyages sur Kamadan, sa passion à parcours de longues distances pour rencontrer des peuples inconnus, apprendre leurs mœurs et coutumes, les retranscrire par écrit. Il m’avait transmis sa passion mais pas seulement, c’est ainsi que j’appris à contrôler les éléments, je mélangeais mes connaissances aux siennes, j’appris très rapidement à enflammer mes flèches pour en augmenter les dégâts, à faire passer la foudre dans des flèches en fer, à geler la terre pour ralentir les ennemis. Je lui montrais le livre que j’avais commencé où je dessinais sous formes de croquis tous les animaux exotiques que j’avais rencontré. Je lui racontais comment il était difficile de dresser les crocodiles, et combien les nobles d’Ascalon payaient pour recevoir de tels animaux de compagnie; en effet le dressage me permettais de financer la plupart de nos expédition. Il me raconta comment il avait connu la gloire dans les arènes de l’Arche, ces combats qui pouvaient durer des heures entières. Il me décrivait alors en détail comment il avait été recruté aux services du roi, et son poste de commandant au sein de l’armée de l’Arche.
Il me demanda pourquoi j’étais revenus si tôt puisque cette expédition devait se dérouler sur un an et demi, il était temps d’aborder le sujet. Des changements avaient eu lieu dans notre guilde, la cohésion qui avait permis à notre guilde d’organiser ces expéditions était entrain de s’effacer petit à petit. Ce changement était à peine perceptible pour certains membres, mais je le savais très bien, à la vitesse où cela allait, les expéditions seraient bientôt désertes. Les effectifs ne nous permettraient plus de voyager Korvin et moi. Je lui parlais de la tentative de fusion entre les deux principales guildes de l’alliance qui avait été abandonnée. J’avais pris peur en voyant l’hostilité envers ce projet de certains des officiers des deux guildes. J’avais alors demandé à Faun d’abandonner le projet, je pense aujourd’hui que cette décision de ma part était la plus sage. Cette crise de la fusion m’avait permis de rencontrer un nouveau groupe de membres prêts à nous rejoindre et nous accorder leur aide à Korvin et à moi. Je lui décrivais la bonne humeur qui régnait dans ces expéditions, l’enthousiasme de la full métal et de Paine à s’acharner sur les squelettes ou les nains, les taillant en pièces.
J’étais venu demander les conseils de Morgaï qui avait toujours été un fin tacticien, mais je le savais très bien au fond de moi,
l’heure du changement était venue !
Il était temps de quitter mon poste d’officier pour rejoindre le rah, j’en avais déjà parler avec Furtf, je devais encore en parler à Angel et Aoki puis viendrais le tour de Faun. Ce soir au plus tard la décision serait prise….